Il y a quelques années, lorsque j'étais encore étudiante en Sciences Po, quelques courants de la gauche étaient pleins d'espoir à propos de l'ouverture économique de la Chine du type " socialisme de marché ". Malheureusement, il me semble que cette société subit les conséquences des maléfices du socialisme et du libéralisme économique sans en avoir les bénéfices : inégalité sociale croissante avec une grande proportion de pauvres qui travaille comme main d'oeuvre bon marché et le contrôle de l'Etat pour les questions liées aux libertés fondamentales comme par exemple la censure de la presse et encore celles associées aux droits humains. Mais tout cela n'est pas un scoop...

Nous sommes allés dans une province du sud pour une semaine pendant laquelle j'ai beaucoup appris sur ce pays, y compris que sa société est composée de divers groupes ethniques qui possèdent des cultures très distinctes. Cette découverte m'a surpris, probablement parce que j'étais imprégnée de la culture coréenne, dont ses habitant se considèrent appartenir à une " race pure ", la société est composée très majoritairement de l'ethnie Han. Dans la région où nous avons séjourné, une île qui se situe en face du Vietnam et qui s'appele Hainan, c'est sont les Li qui prédominent. La cuisine est extrêmement savoureuse faite, dans cette province, avec beaucoup de jus de cuisson de porc ou de fruits de mer, riz ou pâtes. Les légumes sont cuits dans ce jus, ils acquièrent un goût particulier, je ne savais pas que les épinards pouvaient être si délicieux.

Les chinois que nous avons croisés n'ont pas le sourire facile, y compris dans le commerce. La présence d'images de Mao Tse Tung est encore assez forte, elle est dans presque toutes les notes de Yuan et dans les taxis, comme l'image d'un saint. Je ne sais pas si cette société est du type patriarcale ou organisée selon un système sexiste quelconque mais je peux affirmer avoir vu les femmes travailler dure dans le bâtiment. 

Même si je ne suis pas très fière de mon statut de touriste occidentale, ce beau séjour a été très édifiant, malgré sa courte durée. A défaut d'informations plus détaillées et approfondies, je vous laisse apprécier quelques images.

Há muitos anos quando eu ainda estudava Ciências Polí­ticas, algumas correntes de esquerda estavam esperançosas com a abertura econômica da China do tipo "socialismo de mercado". Infelizmente me parece que a sociedade sofre as consequências dos malefí­cios do socialismo e do liberalismo econômico sem as vantagens que lhes seriam inerentes: crescente desigualdade social com uma grande proporção de pobres que trabalha como mão de obra barata e controle do Estado para questões ligadas às liberdades fundamentais como a censura da imprensa e outras ligadas aos direitos humanos. Mas creio que isso não seja nenhuma novidade...

Estivemos em uma proví­ncia do sul do China por uma semana durante a qual aprendi muito sobre este paí­s, inclusive que existem minorias étnicas com culturas distintas. Fiquei surpresa com essa descoberta, talvez porque esse dado contrasta com a sociedade coreana que se considera pura etnicamente, em todo caso majoritariamente composta da etnia Han. Na região onde ficamos, uma ilha com clima subtropical em frente do Vietnam que se chama Hainan, predomina a minoria Li. A comida é extremamente saborosa preparada com muitos caldos de porco e frutos do mar, arroz ou massas. Os legumes são cozidos nestes caldos de cozimento e ganham um sabor particular, nunca pensei que uma acelga poderia ficar tão saborosa.

Os chineses com os quais cruzamos não têm o sorriso fácil, inclusive no comércio. A presença de imagens do Mao Tse Tung ainda é forte, em quase todas as notas de Yuan como também nos taxis, como se fosse a imagem de um santo. Não sei se a sociedade é do tipo patriarcal ou regida por qualquer forma de sexismo linear, mas posso afirmar ter visto mulheres pegando no trabalho braçal pesado.

Embora não tenha muito orgulho de ocupar a posição de turista ocidental, esta estada foi, apesar de curta, muito edificante. Na falta de informações mais detalhadas, espero que apreciem as imagens.

Lorsque j'étais en Corée, j'avais lu un livre sur l'Histoire du pays qui m'a beaucoup aidé à comprendre les regards curieux et inquisiteurs, parfois admiratifs parfois souspicieux, dont je me sentais souvent objet. Au même temps, je suis émue envers ce peuple longtemps exploité, mais qui a su si rapidement renverser la situation avec beaucoup de dignité !

Ce pays a connu des siècles de domination chinoise, des décennies de domination japonaise et plusieurs tentatives de domination de diverses puissances étrangères. Et ce, jusqu'à la fermeture des frontières qui sont ainsi restées pendant plusieurs années, suite à la fin de la guerre entre les Corée du nord et du sud.

Selon André Fabre dans son livre "Histoire de la Corée", la présence de l'homo sapiens dans la péninsule est irréfutable. Elle a été habitée par divers groupes ethniques parsemés sur le territoire jusqu'aux années 300 AC lorsqu'il a été divisé en trois royaumes.

Dans les années 90 AC, la dymnastie Silla domine la totalité du territoire et unifie institutionnellement et culturellement le royaume. Différentes dymnasties s'alternent au pouvoir jusqu'en 1910 lorsque le roi Sunjong, dernier monarque de la Dymnastie Yi renonce au pouvoir en conséquence de l'annexation de la Corée à l'empire Japonais. La domination japonaise va durer 35 ans, elle n'aura fin qu'à la rendition du Japon aux aliés en 1945.

Cependant, la fin de la domination japonaise ne représentera pas l'indépendance politique de la Corée. Les américains et les soviétiques coupent la péninsule en deux et s'autoatribuent à chacun une moitié, les soviétiques occupant la moitié nord et les américains la moitié sud. Le pays vivra sous la tutelle de ces deux pays jusqu'en 1949 lorsqu'ils retirent leurs troupes du territoire.

C'est à ce moment là qui commencent les hostilités ouvertes entre le nord et le sud et éclate la guerre entre les deux Corées qui durera trois ans. Le 27 juillet 1953 est donc signé l'armistice qui divise la Corée en deux pays distincts, séparés par une zone delimitarisée de 4km de large et 346km de long, telle que nous connaissons aujourd'hui.

L'existence de ces deux pays nous font penser que malgré l'unité linguistique et culturelle de leurs populations, la politique reste maître de nos destinées.

Cette semaine-lá était la dernière semaine de vacances de mon fils avant qu'il ne démarre la première rentrée scolaire de sa vie! En prenant en considération un si important événement dans la vie de ce petit être, j'ai voulu voyager un peu avec lui dans un endroit plus calme, vert et, étant donné cette grosse chaleur, une piscine.

J'ai décidé d'explorer un petit coin de ce pays riche en histoire et plein de monuments qui s’appelle la Vallée de Gyeongju.

Cette région a été le siège du Royaume de Silla qui a durée plus de 900 ans (de 57 BC à 918 AC). Il a été le responsable de l'unification de la Corée et de l'institution d'une certaine culture nationale qui perdure encore de nos jours. Parce que elle a abrité la capitale d'un si long royaume et a été le lieu de résidence de l'aristocratie de l'époque, nous y trouvons des magnifiques maisons construites il y a plus de 1000 ans. Nous y retrouvons également les tombes des principaux rois et nobles construites d'une manière assez particulière comme vous pouvez constater dans les photos. Et des monastères bouddhistes grandioses construits afin que Bouddha apporte vitalité au royaume dont un construit dans une grotte.

Il est difficile de savoir le moment exact où commencent à se construire les représentations que nous avons d'une culture ou d'une société donnée. Dans le cas du Vietnam, je sais exactement quand l'idée que je me faisais jusqu'alors de ce pays a commencé à se créer, beaucoup plus forte en moi que les histoires de guerre ou les statistiques économiques connues de tous: elle a pris racine avec le film Odeur de papaye verte, petit chef d'oeuvre cinématographique tourné au Vietnam, dont les sublimes images chargées de la douceur et de la simple élegance du personnage principal m'ont fait croire que la société serait ainsi. Je me suis trompée sur toute la ligne. Héritage des guerres récentes, conséquence d'un régime socialiste totalitaire, de l'instinct de survie quotidien, quelles que soient les raisons ou les causes, le fait est que le vietnamien n'a pas le sourire facile et manifeste une certaine dureté dans ses relations. La pauvreté est visible dans la cahotique et bruyante Hanoi, capitale politique du pays, dont l'infrastructure est, encore de nos jours, quasi inexistante. Paradoxalement, la cuisine est, à mon avis, la meilleure d'Asie, la plus variée, la plus parfumée, la plus savoureuse, la plus subtile et la plus inventive de toutes.
Les rizières que l'on trouve à seulement quelques kilomètres de Hanoi sont cultivées manuellement, offrant des images d'une rare authenticité de la vie à la campagne, dominée par des femmes qui labourent la terre et portent systématiquement le chapeau conique, une vraie institution dans cette société. Comme dans une carte postale.
La Baie d'Halong est réellement belle et mystérieuse, décorée de dizaines de pains de sucre, à moitié couverts d'une legère brume, d'où apparaissent des vendeuses ambulantes proposant leurs produits transportés dans des petites barques qu'elles déplacent courajeusement, à la rame, dans côté à l'autre de la baie, là où se trouvent les acheteurs potentiels.
La balade en pirogue sur la rivière Yên restera également comme un magnifique et étrange souvenir de ce pays si déconcertant.
Decidémment, le Vietnam est une destination pour routards et baba-cools du monde entier qui croient aux maléfices de la technologie moderne mais qui peuvent aussi faire abstraction des difficiles conditions de vie des habitants de ce pays, victimes, comme tant d'autres, de la médiocrité de leurs gouvernants.